A la recherche de la couleur magique

Nous sommes à la fin du XVe siècle.

Balthazar est un tout jeune maître verrier à Troyes. Il a reçu pour commande de personnages civils et religieux de la grande bourgeoisie troyenne, la création de nouveaux vitraux pleins de couleurs chatoyantes, et éclatantes, pour garnir les verrières de la nef de la cathédrale St Pierre St Paul de Troyes.

Mais le malheureux n’a pas encore trouvé la recette qui apportera toutes les couleurs supplémentaires sur ces immenses verrières et décuplera la magnificence de ce prestigieux édifice.

Il sait pourtant qu’il existe un produit « miracle » qui , dans la cuisine des ateliers, se décline en une multitude de nuances et qui, réagissant avec les couleurs des verres, ajoutent à la palette du verrier une touche quasi magique, pour faire de ces vitraux une explosion de couleurs.

Pour l’aider dans sa quête, rendez-vous dans différents édifices religieux de la ville, qui vous seront communiqués au fur et à mesure de votre quête.

Répondez aux 14 énigmes sur les vitraux de nos églises troyennes.

Vous pouvez vous aider en allant consulter Google.

A chaque bonne réponse, une lettre du mot à découvrir vous sera donnée.  Elle sera à reporter sur la grille finale dans la case correspondante. Munissez-vous de papier et d’un crayon ou du bloc note de votre téléphone pour les noter précieusement.

Cela vous permettra de trouver, à l’issue du jeu, le nom du produit magique qui permettra à Balthazar de réaliser des vitraux des plus flamboyants et de faire de la cathédrale de Troyes… un temple de lumière.

Construite à partir du début XIIIe et terminée au XVIIe siècle, la cathédrale St-Pierre-St-Paul est une Bible de verre. Elle concentre à elle seule 1500 m² de vitraux classés et toute l’histoire du vitrail du XIIIe au XIXe siècle.

Entrez dans la cathédrale et dirigez-vous vers la première chapelle rayonnante, en partant de la gauche, autour du chœur.

Première chapelle rayonnante, en partant de la gauche, autour du chœur.

Commencée à la fin du XIIIe siècle à l’initiative du pape troyen Urbain IV, elle ne fut définitivement terminée qu’au tout début du XXe siècle avec son porche occidental.

Elle est un véritable chef d’œuvre du style gothique rayonnant, caractéristique des roses majestueuses des cathédrales.

La totalité des verrières du chœur, les baies Est du transept, celles au-dessus des portes latérales et beaucoup de grisailles (noms des vitraux en camaïeu de gris à motifs géométriques) des chapelles latérales datent du dernier quart du XIIIe siècle. Quant aux verrières hautes de la nef et celles de la façade méridionale, elles datent de la fin du XIXe et début XXe siècle.

Les vitraux du chœur de la basilique, de 1270, forment une véritable cloison de verre. Ils sont composés dans leur partie supérieure, de grands personnages, de face ou de profil, disposés en « litre », c’est-à-dire ces hautes silhouettes colorées de prophètes et de patriarches se profilent sur des grisailles ponctuées de filets de couleurs et entourées de larges bordures aux motifs décorés de blasons. Et ce, tout autour de l’édifice.

Les verrières du transept nord ont été posées en 1891. Avec celles qui leur font face dans le transept sud, elles représentent la série des douze apôtres.

Dans la baie de gauche, trois des apôtres sont représentés : St Pierre, St Paul et St André.

Afin de distinguer les saints lors de leurs représentations religieuses des caractéristiques individuelles leur ont été attribuées : données physiques,  animaux ou encore objet de leur martyr…

Ainsi,  St Pierre et reconnaissable par les clés du paradis qu’il porte,  St André par la croix en X sur laquelle il a été martyrisé, St Luc avec un lion ou St Roch avec un chien…

La plus ancienne église de la ville dans sa partie nef et transept datant du milieu du XIIe siècle, l’église Ste Madeleine est célèbre pour son jubé, véritable dentelle de pierre du gothique flamboyant du début du XVIe siècle, qui séparait la nef réservée aux paroissiens, du Chœur réservé au clergé.

Elle possède également dans son chœur, de magnifiques vitraux de l’Ecole Champenoise de peinture sur verre du XVIe siècle.

Offerte en 1507 par Simon Liboron, avocat et procureur du roi, et sa femme Henriette Mauroy, cette verrière est consacrée à la vie de Saint Louis, à l’exception d’une partie dédiée à St Yves, patron des avocats. Les donateurs sont représentés en bas à gauche de la verrière.

Les différentes parties de cette dernière représentent un épisode de la vie de Saint Louis, tel son mariage avec Margueritte de Provence, la Charité de Saint Louis, la visite aux pestiférés….

Ce vitrail, daté du début du XVIe siècle, retrace dans les 8 premiers panneaux à partir du bas, de gauche à droite, les différentes étapes de la création selon le récit biblique de la Genèse.

Cette verrière, datée de 1506, a été offerte à la paroisse par la corporation des orfèvres de Troyes, qui était très importante à cette époque. Leur blason est représenté à l’extrémité gauche en bas.

Organisée en panneaux superposés composés de petites scènes, cette verrière illustre la vie de leur saint patron : Eloi.

Cette verrière a été offerte à la paroisse de l’église Sainte Madeleine au tout début du XVIe siècle. Le thème de l’arbre généalogique du Christ a été largement diffusé à cette époque en Champagne méridionale. Du corps de Jessé, en bas de la verrière, prend naissance un arbre, dont les branches se déploient sur tout l’ensemble. Au bout de chacune d’elles : un ancêtre du Christ.

Le Christ figure dans les bras de la Vierge Marie, dans la dernière partie, tout au haut de la verrière.

Au milieu, on peut voir le roi musicien David.

Sur cette verrière datée de la fin du XVe siècle, les scènes de la Passion du Christ sont représentées sur l’ensemble des panneaux supérieurs et sur le tympan. Sur les scènes inférieures figurent les donateurs, Nicolas Le Muet, marchand et sa femme Catherine le Boucherat.

Comme son nom l’indique, cette église, située dans l’ancien quartier des Foires de Champagne, était la paroisse des marchands au XIIe et XIIIe siècle.

Cette verrière retrace l’histoire de la légende de Salomon.

Deux femmes revendiquent chacune la maternité d’un enfant. Afin de connaître la véritable mère de l’enfant, le roi Salomon ordonne de tuer l’enfant. Ainsi la vraie mère ne peut s’empêcher de fondre en larmes, alors que l’autre reste impassible.

Cette verrière incomplète comporte des scènes du martyre de Sainte Agathe, dont la foi chrétienne était exemplaire.

Reconstruite en grande partie après l’incendie de 1524, l’église St Pantaléon présente plusieurs styles architecturaux, : gothique flamboyant pour certaines baies, renaissance, classique pour les parties hautes. Sa voûte en berceau recouverte en châtaignier culmine à 28m de hauteur.

Cette grande verrière historiée a été offerte vers 1540 par la famille Dorigny, dont les armes figurent sur le tympan. Elle représente l’intervention de St Jacques à la bataille de Clavijo qui permit à Ramire, le roi d’Espagne, d’être le vainqueur des musulmans qu’il combattait.

St Jacques serait apparu, sur son cheval blanc, portant une bannière et combattant au premier rang.

Attention : vitrail actuellement en restauration ! 

Ce vitrail retraçant l’histoire de Daniel est l’une des plus anciennes grisailles troyennes. Elle date de 1531 et a été également offerte par Pierre Dorigny et sa femme Nicole Molé.

Elle retrace l’histoire de Daniel en trois épisodes bien distincts.

Grâce à vous, Balthazar pourra réaliser ses vitraux flamboyants et faire de la Cathédrale de Troyes un véritable Temple de lumière.

Si vous avez apprécié ce moment, retrouvez tous nos autres jeux de piste sur notre site :

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A bientôt !

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