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Troyes Romantique
À Troyes, l’esprit chavire et le cœur bat plus fort !
Avec son dédale de rues jouant à cache-cache avec l’histoire, ses quais où l’on se plaît à déambuler, sa myriade d’églises gothiques renfermant la plus belle collection de vitraux de France, Troyes offre aux âmes bien nées un délicat bouquet de sensations. Partez à la découverte de Troyes Romantique !
Troyes, la Romantique
Sa farandole multicolore de maisons à pans de bois tout droit surgies du beau XVIe siècle en font un joyau du patrimoine national. Cette cité, où l’on prend encore le temps de rêver d’amour et d’eau fraîche, c’est Troyes.
Troyes se dévoile à travers les lieux poétiques et sensibles qui font son charme, mais aussi à travers les personnages, faits et événements qui ont concouru à sa renommée.
Partez à la découverte de Troyes, la Romantique, avec ce jeu de piste consacré à l’amour !
Etape 02 / 13
L'église Saint-Jean-au-Marché
Cette église Saint-Jean-au-Marché, située dans le cœur historique de la ville, était la paroisse des marchands à l’époque des Foires de Champagne.
Construite à partir du XIIIème siècle, elle a été remaniée au fil des siècles, et particulièrement au XVIème avec la reconstruction du Chœur.
Elle abrite un certain nombre d’œuvres d’art parmi lesquelles des vitraux et de superbes sculptures de l’Ecole Champenoise du XVIème siècle, mais également un monumental retable (partie supérieure d’un autel) sur lequel figurent deux tableaux XVIIème siècle du peintre troyen Pierre Mignard.
Etape 03 / 13
Sculptures sur bois
A partir de la Renaissance, les façades de nos maisons à pans de bois seront très souvent ornées de décorations sobres. Ainsi, on trouve des décors sculptés, tels des accolades sur les poutres sablières, différentes thématiques sur les abouts de poutres (grotesques, têtes de personnages, décors floraux, végétaux…).
Des saints protecteurs, tels St Nicolas, St Philippe, St Roch, pouvaient être également représentés sur les façades afin d’apporter protection, contre le feu, les épidémies…
Etape 04 / 13
L'Idylle de Joseph-Marius Ramus
Cette jolie sculpture en bronze dénommée « L’Idylle » ou également « La pêche » est issue d’un moulage de l’œuvre originale de Joseph-Marius Ramus qui date de 1872 et qui est conservée au Musée Saint Loup. Ce bronze a été réalisé par Jean Maurice Célérier, bronzier d’Art Aubois.
Elle représente deux jeunes amoureux, un pâtre qui est entrain de pêcher accompagné d’une jeune fille qui cherche à attraper la ligne.
Etape 05 / 13
Le Rapt de Suchetet
Traversez le square et approchez-vous du magnifique groupe sculpté « Le rapt » installé au milieu de la fontaine.
Quelle sensualité, quelle beauté, quelle admirable plastique que cette naïade enlevée par un brutal triton !
Cette belle créature lutte de toutes ses forces contre le Dieu marin, lui écrasant le visage, se cambrant et jouant joliment des hanches pour desserrer l’étreinte.
On peut lire à travers ce groupe audacieux une allégorie de la passion, un hymne à la puissance de l’amour, ou même un défi aux conventions.
Cette sculpture, ce groupe qui était en bronze à l’origine, est l’œuvre d’Auguste Suchetet et date du tout début du XXème siècle. Il fut commandé au sculpteur pour orner ce square en 1907 et y fut installé en 1912.
Les Allemands l’enlevèrent en 1942 pour en récupérer le bronze. Une copie, propriété de l’Etat, qui se trouvait à Paris a remplacé l’original en 1950.
Etape 06 / 13
Sur l’actuelle place du Préau se trouvaient autrefois deux édifices disparus, de grand prestige : le Palais Comtal et la Collégiale St Etienne.
Le Palais Comtal a été construit à l’initiative du Comte Henri 1er Le Libéral au milieu du XIIème siècle.
Il était la résidence du Comte Henri et de son épouse Marie de Champagne. Ils étaient tous deux protecteurs des arts et des lettres.
Marie, comme sa mère Aliénor d’Aquitaine, a aimé les œuvres qui chantent l’amour et la chevalerie. Elle a notamment soutenu un romancier français célèbre qui impose un nouvel art d’écrire : la poésie de l’Amour Courtois.
Etape 07 / 13
Rose, reine des fleurs
Vous pouvez y apercevoir des rosiers.
La rose est appréciée pour sa beauté, célébrée depuis l’Antiquité par de nombreux poètes et écrivains, pour ses couleurs qui vont du blanc pur au pourpre foncé en passant par le jaune franc et toutes les nuances intermédiaires, et pour son parfum, elle est devenue la « reine des fleurs », présente dans presque tous les jardins et presque tous les bouquets. C’est sans doute la fleur la plus cultivée au monde.
Au VIe siècle, les roses étaient déjà cultivées dans les couvents. C’est Thibaud IV comte de Champagne et roi de Navarre, en 1240 qui, au retour d’une croisade, rapporta dans ses bagages la Rosa gallica officinalis. Il la fit cultiver à Provins, d’où son nom de « rose de Provins » appelée également « rose de Damas ».
C’est, de manière générale, la Reine des fleurs.
Etape 08 / 13
Lili, la dame au chapeau
Les quais de Seine ont été requalifiés en 2014 et les troyens se les réapproprient volontiers.
Surnommée « Lili la dame au chapeau », cette sculpture a été réalisée par l’artiste Hongrois Andras Lapiz, dont le thème de prédilection semble être les dames chapeautées. Notre jolie Lili troyenne est en bronze et mesure 1.25m, elle est installée sur un banc et invite le promeneur à s’asseoir à ses côtés. Elle est devenue une halte obligée pour les photographes.
Elle lit un livre.
Etape 09 / 13
Le Cœur de Troyes
Emblème de la cité, le Cœur de la ville trône sur les quais de l’ancien canal près du Théâtre de Champagne.
Cette dentelle d’inox a été conçue par un couple d’artistes aubois (Michèle et Thierry Kayo-Houël) et fabriquée dans une usine troyenne (Sotralinox).
Posé à l’épicentre de la ville, entre corps et tête du Bouchon, ce monument symbolise aussi le romantisme dont est empreint la cité historique.
Ce cœur, quoiqu’artificiel, est très émotif, puisqu’il rougit la nuit venue à mesure que l’on s’en approche grâce à un ingénieux jeu de lumière.
C’est une œuvre toute en finesse, qui affiche des mensurations dignes d’entrer dans le livre des records : 4 m de large, 3.5 m de haut et 2 m de profondeur.
Passerelle Héloïse
A quelques pas du Cœur, une mignonne passerelle enjambe le canal et se donne des airs romantiques de pont des Arts avec son enchevêtrement de cadenas accrochés par des couples d’amoureux.
Nous ne savons pas exactement où et quand est apparu en premier cette tradition. Pour certains, elle existe depuis la Première Guerre mondiale, et est apparue en Serbie en premier. Pour d’autre, elle serait d’origine hongroise, sur une grille reliant une mosquée à une cathédrale. Certains pensent que cette pratique se serait popularisée en 2004 à Rome, avec le livre Trois mètres au-dessus du ciel (Federico Moccia, 1992) qui devint populaire et fut adapté en film la même année. Les origines semblent donc être multiples.
Cette passerelle troyenne porte le nom d’Héloïse, célèbre femme du XIIème siècle et Abbesse de l’Abbaye du Paraclet, située près de Nogent-Sur-Seine, dans notre département. Celle-ci vécut une passion charnelle avec son professeur.
Etape 11 / 13
Sculpture en bronze
Cette jolie sculpture contemporaine qui apporte de la gaieté à l’espace public, est une œuvre de l’artiste hollandais Sjer Jacobs qui est né en 1963 à Tegelen au Pays-Bas.
Peintre et créateur de sculptures en céramique et bronze, l’ensemble de son travail traite de l’humain, homme ou femme, observé dans la vie quotidienne. Il a réalisé ce modèle en bronze dans son atelier des Pays-Bas avant son acheminement sur Troyes. C’est une reproduction à échelle augmentée d’un modèle existant appelé « Sofia » dans la ville de Middelburg aux Pays-Bas. Elle mesure 1.60.
Etape 12 / 13
Sculptures sur consoles
Au numéro 49 de la rue Clemenceau, au coin de la rue de la Vierge, se trouve la maison dite de « l’Humaniste ». Sur la console d’appui du poteau d’angle, appelé également poteau cornier, deux sculptures du XVIème siècle, restaurées récemment représentent deux visages. Ils évoqueraient, l’un, les traits de Dante, qui, banni de Florence serait venu trouver refuge dans la ville d’Urbain IV, et l’autre celui de Pétrarque. La vie de Dante a été complètement bouleversée par sa rencontre avec une femme qui devient l’un des personnages principaux de son œuvre, la Divine Comédie.
Etape 13 / 13
La ruelle des chats
Cette ruelle est emblématique de la ville, elle est très étroite et a gardé son caractère médiéval. Même si cet endroit est devenu très prisé des touristes, il a été autrefois un lieu de mauvaises rencontres. Un arrêté de police avait été pris en 1789, imposant la fermeture de nuit à chaque extrémité de la ruelle par une grille et mettait en garde contre ce lieu qui donnait lieu à des rendez-vous et des désordres de libertinage. C’est désormais un endroit hors du temps, qui est devenu, depuis sa requalification, avec ses maisons à colombages colorées, ses pavés, un bel endroit romantique, propices aux promenades en amoureux et aux baisers volés. Les maisons, telles des maisons amoureuses, se sont rapprochées, et ne peuvent plus se passer les unes des autres. Et même les chats sautaient d’un grenier à l’autre. D’où son appellation depuis le XIXème siècle par les troyens eux-mêmes : Ruelle des chats.
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