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Troyes au fil de l'eau...
Comme de nombreuses villes, Troyes s’est développée près d’un cours d’eau, et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de la Seine ! Ce fleuve, que les Gaulois et les Romains déifiaient sous le nom de Sequana, a façonné l’histoire et le paysage de la ville.
Nous vous invitons à une balade au fil de l’eau, à la découverte des lieux où la Seine a dessiné Troyes… Promenez-vous le long du canal, explorez une dérivation cachée, traversez un petit pont qui enjambe un bras de Seine, écoutez le murmure apaisant d’une fontaine, contemplez votre reflet dans le miroir d’un bassin, et découvrez les secrets des puits oubliés…
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C’est ici que commence votre jeu-promenade au fil de l’eau.
Sequana
Une statue de la déesse gallo-romaine Sequana, forme humanisée de la Seine, aurait cependant tout autant eu sa place à la place de Minerve !
En effet qu’aurait été Troyes sans la Seine ?
Sculpture de la déesse Sequana dans le nymphée construit sur la source principale de la Seine en Bourgogne.
L’eau a joué un rôle essentiel dans l’histoire de Troyes. Elle a d’abord permis à la ville de se nourrir, puis de développer ses activités industrielles. Ce sont les tanneries qui se sont implantées en premier, suivies des papeteries, des teintureries, et du textile, grâce aux moulins à fouler le drap, actionnés par la force de l’eau.
Etape 02 / 16
Etape 03 / 16
LE PONT TOURNANT
En 1892, en vue de la navigation sur la Haute Seine des ponts tournants sont construits pour permettre aux péniches de passer. Détruits à la fin de la guerre en 1944, ils sont reconstruits en fixe. Deux d’entre eux disparaissent lors de la couverture du canal dans les années 60. Seul le pont de la rue de la cité subsiste.
Vous remarquerez ainsi sur la chaussée, des 2 côtés du pont, des pavés blancs en demi-cercles qui marquent l’emplacement de l’ancien pont tournant…
Etape 04 / 16
LES BAINS PUBLICS
Dès l’occupation romaine, Troyes possède des bains publics, le long du ru Cordé (actuel Canal).
Au Moyen-âge des bains pour les hommes étaient situés près de l’Hôtel-Dieu-le-Comte (rue du Cloître St Etienne), d’autres pour les hommes et les femmes (selon les jours) étaient situés devant l’actuel hôtel de la Licorne (en face du Cœur de Troyes).
L’entrée des étuves destinées aux femmes est interdite aux hommes par les lois ecclésiastiques, mais la séparation n’empêche pas les hommes d’aller à celles des femmes, et réciproquement. Ainsi, en 1416, on trouve une femme, en habits d’hommes, aux bains du lundi réservés aux hommes. Elle écope d’une amende et on la met en prison.
Malgré des règlements sévères, les étuves deviennent des lieux de dissipation où « il s’y commet publiquement et ouvertement des actes de débauche ».
En 1696, les Etuves-aux-femmes disparaissent dans un incendie. Après un autre incendie en 1733, les dernières étuves ne sont pas reconstruites, et c’est pour cela que sont créés des offices royaux de baigneurs-étuvistes. Ils portent à domicile la baignoire, en bois, en laiton ou en cuivre, font chauffer de l’eau, savonnent, massent, rincent, sèchent.
Etape 05 / 16
LA PLACE DE LA TOUR
C’est à cet endroit que se situait l’amphithéâtre gallo-romain, dans l’angle Nord-ouest de l’enceinte fortifiée.
Au 11ème siècle la première résidence des Comtes de Champagne y est construite composée de 2 grosses tours carrées et d’un logis qui ont ensuite servis de prisons au 16ème siècle. Entourée d’une vaste muraille circulaire (vestige de l’amphithéâtre gallo-romain ?) le château est appelé le Rondeau.
Les ruines du donjon et de la tour Nord disparurent en 1840, la tour Sud (illustration ci-dessous) fût démolie en 1862.
ELEVATION BLEUS NYMPHEAS
Cette pièce de 500 kg de verre, à la structure d’acier portant 20 panneaux de verre laissant jouer la lumière et surmontée d’une flèche cristalline, représente un véritable défi. Avec la collaboration de Didier Duchêne, Compagnon du Devoir et dirigeant de la métallerie CMD² à Estissac, Jean-François Lemaire, artiste verrier, a ainsi réalisé ce qui est sans doute, en France, la première sculpture d’art urbain verrier de grande taille.
Cette sculpture rend hommage à la Seine, aux canaux, aux anciens moulins hydrauliques de la Ville de Troyes et évoque son histoire verrière et artisanale.
Etape 06 / 16
Etape 07 / 16
LE PONT CHARLEMAGNE
Vous vous trouvez actuellement sur la base du seul vestige encore existant des remparts qui ceinturaient Troyes jusqu’au 19ème siècle.
L’histoire de la fortification de la ville de Troyes commence au 11ème siècle et se termine à la fin du 16ème. Pendant 5 siècles, la ville ne cesse de se fortifier. C’est durant la période des 12ème et 13ème siècles que se forme peu à peu l’enceinte de la ville dont le tracé prend la forme particulière dite en « bouchon de champagne », que nous connaissons encore aujourd’hui.
Au début du 19ème siècle, la ceinture des remparts est très dégradée et les fossés sont mal entretenus et la municipalité procède à l’entière destruction des derniers témoins de la fortification de la ville.
Porte St Jacques (actuelle rue Kléber)
détruite en 1832
LE DEVERSOIR DU GOUFFRE
Vous vous trouvez sur le Pont Charlemagne face au déversoir du gouffre, lieu de convergence de 4 cours d’eau : la Seine, la Vienne, le Ru aux cailles et le Meldançon.
Regardez bien, et retrouverez ce pont ci-dessous dont le cours d’eau est aujourd’hui asséché…
La différence de niveau entre le déversoir de Croncels, où l’eau du canal des Trévois entre à Troyes, et le déversoir du Gouffre, où l’eau sort de la ville, est d’environ 1,33 mètre. Cette différence de niveau n’a pas été prévue seulement pour faire tourner les roues des moulins mais pour entraîner les immondices jetées dans les cours d’eau par les particuliers ou artisans qui les considéraient comme des égouts à ciel ouvert.
Etape 08 / 16
LE BATEAU LAVOIR
Amarré près de l’ancien abattoir (quai de l’abattoir / cours Jacquin), ce lavoir double, comprenait un bâtiment d’habitation pour la propriétaire, un bureau et une buanderie. Un second bâtiment, le lavoir à proprement dit, disposait d’un séchoir dans la partie supérieure. Construit en 1896, le lavoir disparaît en mai 1932 après un double naufrage, dû à l’usure des coques en bois. En novembre 1932, il est remplacé par un lavoir terrestre sur les terrains de la « Cité des Amis », qui se trouvait à proximité (square de la Cité des amis)
Le bateau-lavoir vu du pont Célestin Philbois
(à droite la rue de l’abattoir)
Etape 09 / 16
En chemin, passez voir les vestiges gallo-romain visibles dans l'immeuble (passage entre les n°2 et 4 rue Célestin Philbois)
LE SITE GALLO-ROMAIN DE CHAILLOUET
En 1995, à l’occasion de la démolition des abattoirs municipaux créés en 1856 et démolis en 1986, des fouilles archéologiques ont mis au jour une importante domus (maison urbaine) gallo-romaine du début du 1er s. après J-C, avec hypocauste (système de chauffage par air chaud). À l’est, elle était bordée par une voie romaine, un canal de navigation et un quartier d’habitations modestes (insula).
On a également découvert sur le site une amphore contenant 186 000 pièces de monnaie en cuivre romaines et locales (102 kg) constituant le plus important dépôt monétaire jamais découvert dans l’Empire romain d’Occident.
Trésor de Chaillouet
exposé au musée Saint-Loup
UN TROYEN CHEZ LES VIKINGS !
Les vikings n’auraient pas pu détruire les sculptures sur bois réalisées au 16ème siècle car leurs incursions en terres troyennes datent du 9ème siècle !
Mais puisque l’on parle de viking…
saviez-vous que l’un des plus cruels et redoutés vikings, le dénommé Hasting, serait né, d’après le moine chroniqueur Raoul Glaber, en 810 près de Troyes ?
Hasting quitte très jeune ses parents pour rejoindre le Nord où il s’enrôle dans un équipage danois. Il navigue sur des navires de commerces puis, devenu adulte, sur des drakkars.
Ses qualités guerrières, sa force, son courage et son intelligence l’imposent rapidement comme un grand chef viking !
Dès 838, avec sa flotte, Hasting écume les côtes de l’Atlantiques, remonte les fleuves puis passe en Méditerranée… Il pille, brûle, ravage des villes comme Nantes, Bordeaux, Lisbonne, Séville, Barcelone, Marseille, Pise… Il met à feu et à sang les bourgs et les campagnes, incendie églises et monastères, massacre civils et religieux.
En 885, il participe notamment au siège de Paris dont il prend le commandement après l’abandon de Sigfrid.
En 892, avec 80 navires, Hasting rejoint la grande armée scandinave et remonte la Tamise en expédition contre le Wessex. En 893 son camp tombe aux mains des saxons et Hasting disparait de l’histoire peu après cette date au très bel âge de 83 ans !
Illustrations générées par l’IA d’Adobe Firefly
LA MAISON DU DAUPHIN
La Maison du dauphin, restaurée en 2004, est l’une des plus anciennes maisons de Troyes ; la date de 1472 est inscrite sur son manteau de cheminée.
Le drapier-tisserand qui occupait cette maison à l’époque aurait-il eu l’honneur de commercer avec le dauphin ? Toujours est-il que les armoiries du fils ainé du roi François 1er sont gravées sur le poteau cornier à l’angle des rues Célestin-Philbois et Kléber, peut-être pour montrer que le commerçant était fournisseur de la maison royale…
Le saviez-vous ?
Dauphin était le titre porté par les seigneurs de la principauté du Dauphiné de Viennois dont la capitale était Grenoble. A partir de son annexion au Royaume de France en 1349, le titre est attribué à sa naissance au fils aîné du roi de France, héritier du trône. En cas de mort du dauphin, son frère cadet recevait à sa place ce titre.
LE PONT AUX CAILLES
Le pont aux cailles n’existe plus de nos jours. Pas plus que le ru aux cailles qui a été comblé en 1941 laissant place au parking de l’immeuble d’habitation de la rue Célestin Philbois qui lui même a remplacé les maisons insalubres rasées après la seconde guerre mondiale.
Il se situait à l’emplacement du passage piéton rue Kléber devant la superette.
Regardez bien la photo :
le mur de la maison de gauche existe toujours
le ru a été comblé et remplacé par le parking
les maisons de droite ont été rasées et remplacées par l’immeuble.
Au début du 20ème siècle, les cours d’eau dans Troyes représentent une source de nuisances, d’insalubrité et d’incommodité. Dans les années 1930-1940, ils sont donc comblés (le grand ru en 1927, le ru aux Cailles en 1941, le Meldançon, le canal de l’Isle et la Planche-Clément en 1948). Pour des raisons d’hygiène et pour céder la place à la voirie, des portions du canal de la Haute-Seine seront recouvertes dans les années 1960-1970 créant ainsi le Boulevard Jules Guesde et l’avenue Chomedey de Maisonneuve, comme ici vu du Pont Vert (avant et après).
Napoléon sur le pont aux cailles
Situé sur une importante voie de communication, le pont aux cailles verra au cours de sept siècles d’histoire, se dérouler de nombreux événements !
Ainsi, le 3 février 1814, au lendemain de la bataille de La Rothière, Napoléon, accompagné de son Etat-Major, entre à Troyes. Le groupe de cavaliers s’arrête alors sur le pont aux Cailles, l’Empereur descend de cheval et se dirige vers le Ru afin de satisfaire un besoin naturel urgent. Ce fait a frappé les nombreux badauds qui se pressaient avec curiosité sur le passage des troupes impériales.
A ce sujet, Lucien Morel a écrit ce quatrain humoristique :
Napoléon rentrant à Troyes
Fit sur ce pont de mélodrame,
La chose qu’en des temps anciens
Gargantua, de Notre-Dame,
Faisait sur les Parisiens.
LES LACS DE LA FORET D'ORIENT
Ces 3 lacs de retenue d’eau de la Seine (Orient, Amance, Temple) ont été conçus dans le but de protéger Paris des inondations dont la capitale souffrait régulièrement et particulièrement celle de 1910.
Construit en dérivation de la Seine, dans les années 1950 et 1960, le Lac d’Orient fut mis en service en 1966. Les lacs d’Amance et du temple seront quant à eux mis en service en 1989.
Ces 3 lacs-réservoirs de l’Aube font partie du Parc régional de la Forêt d’Orient créé en 1970. Il est l’un des cinq premiers parcs régionaux en France.
Grâce à une localisation privilégiée sur l’un des grands axes de migration des grands oiseaux voyageurs, c’est l’endroit parfait pour observer les oiseaux dont la cigogne noire et la grue cendrée !
Avec 23 km² de superficie, le lac d’Orient est le troisième plus grand lac artificiel de France métropolitaine, après le lac du Der-Chantecoq (51/52) et le lac de Serre-Ponçon (04/05) et devant le lac de Sainte-Croix (04/83).
Etape 11 / 16
LA MAISON DU PONT FERRE
La maison du Pont Ferré, typique du 16ème siècle à Troyes, tient son nom du droit de péage que percevait l’évêque jusqu’en 1530 sur les fers des montures qui traversaient le pont tout proche.
Le tracé du Meldançon, ru qui bordait la première enceinte de la cité gallo-romaine d’Augustobona Tricassium et disparu de nos jours, a été matérialisé sur le trottoir et sur la voirie par des pavés.
Le tracé traverse la rue et passe sous l’Hospice St Nicolas qui recouvrit le ruisseau à sa construction en 1836.
Maintenant, allez derrière la maison, avant la cathédrale à gauche, au square des Trois Godets.
LE SQUARE DES TROIS GODETS
A l’arrière de la maison du pont ferré, on aperçoit dans le sous-bassement une belle voûte de pierre qui enjambait naguère le cours d’eau qui passait sous le bâtiment.
Avant son comblement en 1932, le ru Meldançon passait aux pieds des maisons que vous retrouvez aujourd’hui square des 3 Godets…
Reconnaissez-vous les 2 belles maisons qui aujourd’hui trônent sur le square ?
Etape 12 / 16
LA CHAIR SALEE
La légende raconte qu’au 5ème siècle, l’évêque de Troyes, St Loup, a débarrassé la cité d’un dragon ailé qui vivait dans les marais avoisinants, qui terrorisait les habitants et ravageait les environs de la cité !
La dépouille de la bête vaincue aurait ensuite été salée afin de la conserver, d’où le nom de Chair-salée.
Histoire vraie ou allégorie ?
Pour certains, le dragon symboliserait Attila, que l’évêque Loup avait arrêté aux portes de la ville, l’empêchant ainsi d’être saccagée. Pour d’autres, il incarnerait l’hérésie, le paganisme et le péché.
Toujours est-il que la Chair-salée (ou Cocatrix) fut célébrée chaque année à Troyes durant les Rogations (les trois jours précédant l’Ascension). Cette grande fête populaire, durant laquelle un dragon de pacotille était promené par les chanoines dans les rues de Troyes, fut proscrite en 1728 par l’évêque de l’époque qui la jugeait trop païenne.
Etape 13 / 16
Quand Troyes avait des ports !
Devant vous se trouve actuellement le bassin de la préfecture.
Mais saviez-vous que, jusqu’au début du 20ème siècle, c’était un port ?
À partir du 17ème siècle, mais principalement aux 18ème et 19ème siècles, les divers canaux qui sillonnent la ville, étaient navigables. Le bateau était un moyen de transport très apprécié pour le transport de marchandises. Il était ainsi possible de naviguer sur la Seine, de son embouchure en Normandie, jusqu’à Troyes. C’est d’ailleurs par voie fluviale qu’ont été acheminées les pierres pour construire de nombreux édifices troyens dont la cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul.
A partir du Moyen-âge et jusqu’au 17ème siècle, le port fluvial de Croncels était situé où se trouve actuellement le Lycée Beurnonville. Un autre port se trouvait Porte St Jacques (actuelle Rue Kléber).
Au 19ème siècle, le port au bois se situait sur le canal du Vouldy (actuel Bd Jules Guesde).
Etape 14 / 16
LA PISCINE LUCIEN-ZINS
Avant-gardiste, moderne, précurseur, modèle… Les adjectifs ne manquent pas quand il s’agit de définir la piscine du Vouldy !
Construite dès 1934 et inaugurée le 29 juin 1935, cette piscine dénote par son architecture ultra-moderne pour l’époque, avec ses briques rouges en façade, ses surfaces vitrées, ses verrières en toiture, et son intérieur type paquebot avec cabines réparties sur deux passerelles surplombant le bassin.
Depuis 2007, la piscine dite du Vouldy porte le nom Lucien-Zins, en hommage à l’ancien entraineur de natation troyen, six fois champion de France entre 1939 et 1950.
Etape 15 / 16
LA PLACE DE LA LIBERATION
Lieu chargé d’histoire, la place de la Libération est située à l’emplacement de l’église Saint Jacques-aux-Nonnains rattachée à l’abbaye Notre-Dame-aux-Nonnains, abbaye de femmes très importantes et influentes dès le 12ème siècle.
En 1789, la Révolution française entraîne la confiscation des biens de l’abbaye qui devient administration municipale. En 1794, une grande partie est détruite et les bâtiments restants abritent la nouvelle Préfecture de l’Aube.
L’église quant à elle est détruite en 1796 et deux halles sont implantées successivement sur la place laissée libre.
Après la destruction de la dernière halle, un jardin est aménagé en 1912 et agrémenté de la sculpture d’Auguste Suchetet « Le Rapt ».
Etape 16 / 16
LES PUITS
La gestion de l’eau a toujours été un enjeu majeur et indispensable dans les villes et villages. Il faut de l’eau pour boire, se laver, laver son linge, faire fonctionner des moulins (minoterie, tannerie, papeterie, foulage des draps…) et aussi pour servir à l’extinction des incendies toujours redoutés en particulier à Troyes dont les maisons sont construites exclusivement en bois.
Entre le 15ème et le 19ème siècles, outre les milliers de puits privés (2200 recensés au milieu du 19ème siècle), la municipalité fait entretenir à grands frais environ 80 puits publics. Mais à partir de 1850, l’eau courante apparaît dans la ville et les puits sont désaffectés et très souvent détruits !
Surnommée autrefois la « petite Venise », Troyes a entrepris depuis plusieurs années de se réapproprier ses cours d’eau, ses fontaines et ses puits qui sont réinstallés la plupart du temps à leur emplacement d’origine…
Vous venez de terminer votre parcours Troyes au fil de l’eau !
Si vous avez apprécié ce moment, nous espérons vous revoir prochainement sur notre plateforme de jeux en ligne. Vous y retrouverez plus de 40 parcours différents sur le territoire de Troyes La Champagne !
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